OBSERVER
LES PLANETES,
LES SATELLITES, LA LUNE... |
A l'oeil nu il est possible de voir les planètes.
Pour observer des planètes avec des jumelles ou une lunette de 60 mm,
un site sans pollution lumineuse nest pas nécessaire. On peut
sans problème en observer quelques une en pleine ville, car les planètes
sont suffisamment brillantes pour ne pas être affectées par la
luminosité du ciel .Le plus important est de les observer lors de l'absence
de turbulence atmosphérique, car les planètes nécessitent
un fort grossissement. La moindre turbulence brouille limage et les
fins détails ne sont plus perceptibles. Pour avoir une idée
de la turbulen atmosphérique il suffit de voir si les étoiles
scintillent beaucoup. Moins celui-ci est important, plus les conditions sont
bonnes. Le vent est aussi un indicateur important.
COMMENT RECONNAITRE UNE PLANETE ?
- Les planètes ne scintillent pas comme les étoiles,
- Elles présentent un disque sensible dans une lunette, tandis qu'une étoile n'est qu'un petit point.
- De jour en jour elles se déplacent contrairement aux étoiles
- Cliquez ici pour avoir les coordonnées des planètes, du Soleil...
- Cliquez ici pour avoir la carte du ciel de ce soir....
- Cliquez ici pour voir la position des planètes, des satellites...
- Cliquez ici pour voir le calendrier des phénomènes 2003
-
Cliquez ici pour voir le calendrier des phénomènes 2004
QUE
PEUT ON OBSERVER : QUAND, COMMENT,
ET AVEC QUEL INSTRUMENT ?
Le
Soleil :
Le Soleil
est astre à observer avec les plus grandes précautions. Il est
si lumineux que l'on risque de ce bruller la rétine et de devinr aveugle
en l'observant avec une paire de jumelles (voir à l'oeil nu) non équipée
de filtre. Il est même déconseiller de l'observer avec des diapositive
ou pellicules car cela laisse passé les UV. A travers l'oculaire d'un
télescope, le plastique risque de fondre ou le papier peut même
prendre feu. Il faut donc toujours utiliser un filtre solaire mais pas de
filtre lunaire . La solution la plus économique, mais cependant pas
la meilleure qualitativement, consiste en un film de mylar (matériau
utilisé pour confectionner les couvertures de survie).
Les lunettes de 50 à 100 mm de diamètre sont les meilleurs instrument
pour observer le Soleil comme un accroissement du diamètre instrumental
n'apporte rien de plus du fait q'il se heurte a d'énormes difficultés
due aux convections thermique à l'intérieur du tube. Lors de
l'obsersation en direct il est cosiller de pas prolongez un pointage vers
le Soleil de plus de 30 secondes. Mettez aussi les caches au chercheur.
Lorsque que l'activité du Soleil est important il est possible d'y voir les taches solaires qui font au moins 36 000 km. Avec ces dernières on peut voir aussi la rotation du Soleil.(la vitesse de rotation est plus élevée à l'équateur qu'aux pôles).
Lors des éclipses solaires totales, pendant la phase totale, on voit la chromosphère et des protubérances et la couronne solaire qui dépasse le disque sombre de la Lune, qui cache le Soleil.
Cliquez ici pour avoir les dates des prochaines éclipses solaires
Le Soleil en octobre 1991 SC8 de 200 mm avec filtre de transmission au 1/100000 TOO, qui donne cette teinte orangée.
Mercure :
Cette planète est parmis les plus difficiles a voir comme elle ne s'écarte pas beaucoup du Soleil et qu'elle est souvant basse à l'horizon. Sa plus grande élongation est de de 28° seulement. La difference des levers ou couchers est de 2h15 environs. Comme cette planète tourne vite autour du Soleil, de jour en jour son déplacement dans ciel sera rapide.
Pour bien apprécier sont petit disque de 5" à 12" et ses phases il faut minimum un grossissement de 100 fois.
Réalisé par Jean-Christophe DALOUZY
Vénus :
Nommé aussi l'étoile du berger comme on la
voit tantôt le matin tantôt le soir, cest la planète
la plus brillante du ciel avec une magnitude de 4,40 à -3,30. Il est
possible d'observer ses phases avec une simple lunette de 60mm. Pour observer
des détails sur son disque (des contrastes dans sa couche nuageuse)
, il est nécessaire de posséder un instrument de diamètre
plus important et surtout un filtre violet très sombre, qui atténuera
la luminosité de Vénus
tout en accentuant les contrastes (ce type dobservation est plutôt
difficile).
C'est la planète qui peut avoir le diamètre apparent le plus
impotant : de 10" à 65".
Vénus photographié avec un télescope
Mars :
Cette planète est assez lumineuse pour être toujours visible à l'oeil nu avec sa magnitude de 1,80 à -2,80. Avec un instrument 50 mm on verra le disque de la planète, et avec un objectif de 60 mm (grossicement de 100 fois) on peu voir la calotte polaire. Son évolution est visible partir de seulement d'un instrument de 100 mm. Avec un télescope de 100 à 200 mm on peut noter des variations dans l'intensiré générale des taches.
La seule période favorable pour son observation à lieu lors de son opposition, qui a lieu tout les deux ans (780 jours). Il existe des conditions très favorable, tous les 79 ans pendant lesquels Mars apparaît avec un diamètre de 25". Cela s'est produit en 1956.
Mars photographié avec une lunette de 160 mm
de diamètre + webcam
Philips ToUcam Pro Traitement par wavelet sous Iris, sous une
nuit turbulente
Astéroïdes :
Le diamètre des astéroides est beaucoup trop petit pour que l'on puisse y observer de quelconques détails même avec un instrument important. Donc on ne verra qu'un petit point. Vesta est le seule astéroide visible à l'oeil nu comme il a une magnitude de 5,30 à 9. Quelques un peuvent être visible avec une simple paire de jumelles pour les plus brillants ou une lunette de 60 à 100 mm : Ceres, Palas... ainsi que des géocroiseurs de temps à autres.
Pour différencier un astéroïde d'une étoile il attendre plusieur minutes, pour s'apercevoir que l'étoile c'est déplacée par rapport aux autres ou prendre des photos d'heures en heures ou de nuit en nuit, suivant quelle asstéroide on veut observer.
Jupiter et les satellites galiléens :
Cette planète est la plus facile à observer. Les deux principale couches nuageuses sont déjà parfaitement visibles avec une lunette de 60 mm ainsi que l'aplatissement du disque. Avec des instruments plus importants on peut observer la tache rouge et donc la rotation rapide de la planète. Son diamètre apparent est important (entre 30" et 50") et sa magnitude de -1,40 à -2,50. Elle est visible pendant une grande pade partie de la nuit. D'année en année elle passe de constellation en constellation.
Avec une simple paire de jumelles on peut voir le balai ses quatre principaux satellites. Les éclipses de ces satellites sont visibles avec un télescope de 100 mm (grossissement 150 au moins)
Jupiter et les satellites galiléens tel que vous les voyez actuellement dans le ciel
Saturne et quelque satellites :
Saturne est visible à l'oeil nu. Elle est lun des plus beaux astres du ciel grâce à ses anneaux. Une simple lunette de 60 mm suffit pour les admirer. La division de Cassini et l'ombre de la planète sur l'anneau est visible avec une lunnette de 100 mm (grossissement de 150 à 200). Pour observer lanneau C un instrument de 200 mm est utile et avec de bonnes conditions. Lorsque les anneaux de Saturne se présentent par tranche, il deviennent invisibles, seul leur ombre est observable. Avec un télescope de 200 mm quelques couches nuageuses sont visibles, mais peu de détails comme elle n'a pas autant de nuages que Jupiter. Cette planète supporte de très fort grossissements.
Selon les instruments on peut observer jusquà 5 satellites. Titan est visible avec une lunette de 50 mm avec sa magnitude de 8,30. Un lunette de 75 mm montre Rhéa, Japet et Téthys (magnitude de 9 à 10). Dioné deviendra visible dans une lunette de 108 mm ou un telescope de 115 mm. Japet n'est visible qu'avec un télescope de 200 mm (magnitude de 10 à 12).
Saturne photographié avec un télescope de 100 mm
Cliquez
ici pour voir une photo réalisée avec un SC 200 + barlow apo
( x 2 ) + Vesta Pro,
de Saturne où ladivision de Cassini est parfaitement nette sur tout
le long
de l'anneau ainsi que 4 satellites. par Jean Christophe DALOUZY
Uranus :
Elle se situe à la limite de visibilité de l'oeil nu avec sa magnitude de 5,60 à 6,00. Pour la voir, il faut connaître précisément son emplacement, les étoiles aux alentoures et se situer sous un ciel parfaitement noir. Avec des jumelles, le problème est identique. Pour réussir à l'observer, il faut avoir un instrument de 80 mm et un grossissement d'au moins 200 fois. Mais on verra qu'un petit disque assez sombre.
Uranus le 01/08/2001
Lunette de 160 mm de l'Observatoire de Rouen + barlow X2 + ToUcam pro
Neptune :
Neptune, est très éloignée du Soleil, un objet de magnitude 7 ou 8, et n'est donc pas visible à l'oeil nu. Un fort grossissement (200 à 300) et de grands télescopes permettent d'observer un tout petit disque légèrement bleuté, à cause du méthane présent dans la haute atmosphère. L'observation dans le visible ne permet pas de détecter des caractéristiques de la surface de Neptune.
Pluton :
Pluton a un éclat, très faible, la rend inaccessible visuellement à tout instrument de diamètre inférieur à 300 mm. Elle est observable qu'avec des photographies.
La
Lune :
![]() |
|
A l'oeil nu, il est déjà interessant de l'observer
avec ses grandes mers sombres et ses cratères rayonnants à la
Pleine Lune. A l'aide d'une paire de jumelles, on peut déjà
apercevoir de nombreux détails sur la Lune,
tant qu'elle n'est pas trop brillante. Au télescope apparaissent cratères,
montagnes et sillons, toujours sous un angle différent selon l'éclairage
évoluant en fonction de la phase lunaire. Ce n'est pas quand il y a
la pleine Lune qu'il convient à l'observer au télescope. La
partie de la Lune la plus intéressante à regarder est celle
où passe le terminateur : c'est la ligne de séparation entre
le jour et la nuit sur la Lune. C'est le long de cette ligne qu'on a le plus
de contraste et qu'on peut remarquer le plus de détails, l'éclairage
rasant fait apparaître les reliefs. Les jeux d'ombre et de lumière
permettent de mettre en valeur, durant quelques heures, des structures que
l'on ne remarque pas autrement. Selon la phase de la Lune, on observe donc
des choses différentes et c'est ce qui fait tout son charme !
On peut également réaliser aisément de belles photos
de la Lune avec un télescope, car les vitesses d'obturation sont alors
de l'ordre de quelques fractions de seconde. Cependant c'est toujours la même
face de la Lune qui est visible, puisque sa durée de rotation sur elle-même
correspond à la durée de sa rotation autour de la Terre.
Durant les éclipses de Lune, à mesure que la Lune pénètre dans la zone de pénombre, elle devient de plus en plus sombre. Quand elle pénètre dans la zone d'ombre, elle prend une teinte rouge de plus en plus foncé.
Il arrive aussi que la position de la Lune dans le ciel
soit proche de celle d'une planète (conjonction) ou que la Lune passe
devant un autre astre et le cache temporairement (occultation). Ces phénomènes
sont indiqués dans les éphémérides.
Le Pôle Sud Lunaire
Les comètes :
La plupart des comètes sont invisibles à l'oeil nu, et il faut un puissant télescope pour les voir. Mais il arrive qu'une comète particulièrement brillante soit visible à l'oeil nu, comme se fut la cas en mars 1997 avec la comète Hale-Bopp, ou en 1986 avec la comète de Halley.
Les comètes sont des astres plus ou moins spectaculaires.
L'éclat d'une comète peut beaucoup varié suivant plusieurs
facteurs : la distance à laquelle elle s'approche du Soleil et de la
Terre, la dimension de son noyau, sa composition et sa capacité à
libérer, en s'échauffant, une importante quantité de
gaz et de poussières.
Les comètes les plus brillantes ont souvant une queue spectaculaire.
Cependant, la longueur apparente d'une queue cométaire (et donc de
la visibilité de la comète) dépend de son orientation
par rapport à la Terre. Si la queue de la comète est dirigée
vers la Terre, l'effet de perspective la rendra plus courte qu'une autre en
réalité moins étendue, mais vue de profil.
La comète Hale-Bopp visible à l'oeil nu
Les méteorites :
Quand la Terre passe dans un nuage de poussière laissé par une comète il se produit un très beau spectacle : une pluie de météorite. Pour les observer il est préférable de regarder le ciel à l'oeil nu pour avoir un champ de vision plus important. |
![]() |
Une pluie de météorite photographiées
LES PRINCIPALES PLUIES D'ÉTOILES FILANTES
NOM
|
DATE DES MAXIMUM
|
NBRE D'ETOILES
PAR HEURE |
DUREE
|
SOURCE
(COMETE) |
Quadrantides
|
3-4 janvier
|
40
|
1,10
|
-
|
Lyrides
|
21-22 avril
|
15-20
|
2,00
|
Thatcher
|
êta Aquarides
|
4-5 mai
|
20-50
|
3,00
|
Halley
|
delta Aquarides
|
28-29 juillet
|
20
|
7,00
|
-
|
Perséides
|
11-12 août
|
50-100
|
4,60
|
Swift-Tuttle
|
Alpha Aurigides
|
28 août - 2 septembre
|
10
|
|
Giacobini-Zinner
|
Orionides
|
20-21 octobre
|
25
|
2,00
|
Halley
|
Taurides
|
1-3 novembre
|
12-15
|
-
|
Encke
|
Léonides
|
17-18 novembre
|
10-15
|
-
|
Temple-Tuttle
|
Géminides
|
13-14 décembre
|
120
|
2.60
|
(Astéroïde) Phaeton
|
Ursides
|
21-22 décembre
|
10-20
|
2,00
|
Tuttle
|
Le nombre d'étoiles fillante observable dépend de plusieurs
facteurs, comme la clarté du ciel et la présence ou l'absence
de Lune et si le nuage de poussière a été réalimenté
par la comète.
Cliquez ici pour voir une météorite ( un bolide) animée
LES SATELLITES ARTIFICIELS :
Une centaine de satellites sont visibles a l'oeil nu avec leurs magnitude de 3.5 et 4. Ces satellites bouclent leur révolution géocentrique en 90 minutes environ.
Certains satellites de communication à une altitude d'environ 780 km ont une magnitude 6 et sont visible avec une paire de jumelle. Pour les observér ils faut connaitre leur position. Mais il est possible de voir leurs flashes de la magnitude 0 et peuvent occasionnellement briller plus que toute les étoiles (magn.- 4) et parfois atteindre la magnitude - 8 comme des bolides. Ceci va dépendre des positions des panneaux solaires par rapport à nous et le Soleil.
Parmi les satellites
artificiels la station spatiale internationale
ISS est sans doute celui qui est le plus facilement visible à
l'oeil nu, vu sa luminosité. Dans les années à venir
la station sera encore plus brillante du fait de la mise en service de nouveaux
modules et sutout ses 4 panneaux
solaires. Elle sera l'objet
artificiel le plus lumineux du ciel.
La station spatiale présente également des
flashes de magnitude -4 environ dûs à la réflexion de
la lumière de ses panneaux solaires. D'une magnitude de 3 elle peut
passé à un magnitude de -2 en une minute.
La station 'ISS filmé le 7 juin 2001 par Mike
J. Tyrrell avec une
caméra Vidéo JVC308 fixée sur un télescope Meade
LX200 de 250 mm.
Cliquez
ici pour voir où se situe la Station Spatial Internation dans le ciel
(image de la NASA)
Cliquez
ici pour voir où se situe le télescope spatial dans le ciel
(image de la NASA)
Allez aussi dans le site d'Alphonse où vous avez les heures lieu des prochains passages d'ISS